Première animation historique en “pieds de bâtiments” dans le METAVERS !
! Attention ceci est un article parodique rédigé et publié le 1er avril (avec le concours de Kevin) pour inciter au questionnement autour du sujet des mondes virtuelles persistants ! Il participe en ce sens à la mésinformation de type parodique donc sans la volonté de nuire. Nous vous incitons à visiter le site du Clémi vous y trouverez d’excellentes ressources sur le thème de la mésinformation. Cependant l’AFRIEJ et Kevin existent vraiment, ils font partie du réseau des Promeneurs du Net en Maine-et-Loire et ils possèdent un casque de réalité virtuelle !
Mercredi 30 mars, Kevin Vatimel (PDN) animateur jeunesse à L’AFRIEJ située à Distré non loin de la ville de Saumur est parti à la rencontre des jeunes dans le monde virtuel persistant du Metavers. Cette action semblera sûrement banale d’ici 10 ans mais pour l’éducation populaire il s’agit d’une première mondiale ! Retour en images !
Si le Metavers fait couler beaucoup d’encre numérique avec ses partisans passionnés d’une part, ses détracteurs convaincus d’autre part et que beaucoup s’interrogent sur la pertinence d’une présence éducative dématérialisée, Kevin reste pragmatique. “Ce qui est important c’est la posture de l’animat.eur.rice quelque soit le lieu, virtuel ou non”. Il souligne: “je ne fais pas de différence entre les deux même si évidemment je préfère les moments que l’on partage avec les jeunes et les familles dans les espaces plus tangibles”
Il faut dire que l’association AFRIEJ ou travaille Kevin a été l’une des premières structures jeunesse du Maine-et-Loire à s’engager dans le dispositif Caf de Maine-et-Loire des “Promeneurs du Net 49”, pas très étonnant qu’elle réaffirme sa compétence numérique en matière d’animation. L’association a toujours considéré qu’il faut être présent là où les jeunes sont présents, c’est ainsi que l’éducation populaire a toujours fait et qu’elle continuera à faire quelque soit les modalités, que ce soit en présentiel sur son territoire (Bellevigne, Rou-Marson-Verrie et Distré) ou en distanciel.
En revanche, il est difficile de trouver des quartiers à haute mixité sociale dans le Métavers pour le moment !
Même si la notion de quartiers populaires n’existe pas encore dans le Metavers selon Simon Dalenver fondateur de l’agence de transactions de biens immobiliers virtuels (Metabitat) les choses pourraient changer d’ici 10 ans. Effectivement même si le Metavers ne connaît pas les mêmes limites d’urbanisme que le monde traditionnel cependant les notions de points d’entrées, de biens virtuellement consommables vont nécessairement créer des quartiers plus favorisés que d’autres et si vous êtes pauvre à l’extérieur du Metavers, vous le serez aussi dedans … bref c’est le moment d’investir”.
Mais concrètement une animation dans le Metavers comment ça se passe ? Petit reportage immersif !
14:00
Un moment historique qui débute comme un mercredi après-midi habituel à l’espace jeunesse de Distré, la seule différence c’est que Kevin s’équipe pour son immersion dans le Metavers ! Casque de réalité virtuelle sur les yeux et contrôleurs tactiles dans les mains.
14:15
Instinctivement Kevin s’oriente vers les zones du Métavers ou il a de fortes possibilités de rencontrer des jeunes. Direction le skate park virtuel, va-t-il tenter le grand Bowl au risque de revenir avec un tibia cassé (la fameuse fracture numérique)?
14:27
Kevin échange avec un petit groupe de jeunes de différentes nationalités ! Un concours de tricks (figures) de Skate s’organise.
15:20
Le groupe se désaltère autour d’une boisson non-alcoolisée en terrasse près d’une plage virtuelle. Il fait super beau ! Le groupe se lance dans une discussion animée et passionnante à propos des préjugés filles / garçons.
15:25
L’addition se paie en Ethereum … heureusement l’association a miné des blockchains avec ses anciens PC.
15:37
C’est le bug, déconnexion brutale, ça vient du prestataire internet. Zut, il faudra patienter avant de pouvoir se reconnecter. Ce n’est pas plus mal, l’espace jeunesse est rempli de jeunes qui mènent avec Kevin et Manon un projet graff entre deux séances de retrogaming et la réalisation d’un film.
C’est promis, Kevin retentera l’expérience mais en espérant que ces mondes virtuels seront accessibles au plus grand nombre, c’est pourquoi l’AFRIEJ dispose d’un tel équipement pour les jeunes qui fréquentent la structure. En attendant merci pour les paillettes Kevin !
En conclusion.
Il est évident que le développement de ces mondes persistants virtuels modifient nos manières d’être en relation les uns avec les autres. Ces révolutions technologiques s’imposent parfois à nous sans notre consentement, souvent à rebours de nos envies, pour le pire (impact écologique, dangers connus et inconnus) et le meilleur (culture pour tous, partage, créativité …). Pour autant que l’on soit pour ou contre, le point de vue de l’éducation populaire reste celui de l’enfant et du jeune dans la démarche de coéducation quelque soit les espaces et les lieux. Sommes-nous toujours d’accord avec la technologie ? La question est discutable. Mais que ce soit en temps de guerre comme malheureusement en Ukraine actuellement ou que ce soit en temps de paix: la vocation de l’éducation populaire c’est d’être là, partout et pour tous car le vivre-ensemble ça ne se construit pas tout seul. Alors même si un poète pourrait écrire “un vers ça va, Metavers bonjour les dégâts !” il y’ a fort à parier que nous devrons faire avec.